Récemment squattée, la cabane de COUGOUGNAC mérite une grande rénovation.
Hors mis le réaménagement intérieur repris suivant notre cahier des charges, la toiture sera entièrement refaite.
Notre première précaution fut de bâcher la cabane pour la protéger des intempéries en attendant de pouvoir intervenir.
Toute l'équipe arrive sur le plateau de la "JAUDE" pour réceptionner l'hélicoptère qui doit emporter les matériaux pour la transformation de la cabane.
Le groupe du bas dans l'attente alors que le groupe du haut est déjà sur place près de la cabane.
Arrivée de l'hélicoptère sur le plateau de la Jaude
La livraison....
la livraison
Alors que la toiture est en cours de finalisation, les travaux de serrurerie sont terminés.
Tout le monde travail... Très belle cohésion du groupe... l'avenir est à nous.
Pour chaque cabane, une perspective d'exception !
Une fenêtre météo s’étant ouverte, Georges sur l’alerte de Gérard Pagès, a convoqué le ban et l’arrière-ban des associés patrimoniaux (heureusement pas millénaires, même si certains essayent de s’en rapprocher dangereusement), pour un toilettage final de la 2ème des Quatras Cabanas. Au menu de la belle journée qui s’annonce, ce 10 mai à 8h, un peu de maçonnerie (l’encadrement de porte à parfaire, merci Bernard Lagarde), étanchéifier la fenêtre (Gérard Pagès siliconant), et redescendre quelques matériels en surnombre (tôles de toiture, faîtières, et un rouleau d’imperméabilisant entre toit et charpente). Évidemment, en ce méga week-end, un certain nombre (et même un nombre certain) sont mobilisés par des festivités amicales ou familiales prévues de longue date : nous sommes finalement 6 à nous mettre en route à 8h30 : avec les deux mentionnés ci-dessus, Odile Tremblay, Philippe Jasseaume et Philippe Huot le secrétaire de l’association, et votre serviteur Pierre Chourreu. La maçonnerie suppose sable et ciment : ces ingrédients-là, on les porte du corral à la cabane, avec en tête l’idée réjouissante qu’on n’aura pas à les redescendre. Bon, il faudra redescendre échelle, niveau, bac à gâcher et truelle : rien n’est parfait. Arrivés à la cabane, coup d’œil sur une perspective éblouissante des Pyrénées, et ensuite indignation : des indélicats ont liquidé quelques bouteilles restées de la précédente intervention, sans juger bon de redescendre les cadavres : une fin de Ricard, un rouge et quelques bières, enfin quoi... notre petit plaisir quand nous montons travailler... Nous les abreuvons d’injures – que je transcris en langue du capitaine Haddock : Bois-sans-soif ! Moules à gaufres ! Bachi-bouzouks ! Sapajous ! Ectoplasmes ! (Je vous laisse compléter, selon votre goût.) Bernard et Gérard s’attellent aux travaux qualifiés, les 4 autres feront les coolies pour redescendre les tôles. Ce n’est pas lourd, mais encombrant, et si la plus longue part du chemin est facile, il y a un passage en dévers qui ralentit le pas. Mais bon, c’est une courte distance, et les tôles rejoignent vite la remorque de Gérard. Remontée à la cabane, où il reste à peindre porte et volet, avant de casse-croûter puis redescendre les derniers matériaux non utilisés. Et là, surprise : il y a un pot petit et un moyen, peinture anti-rouille gris anthracite, le pot moyen est vide. Bévue de celui qui a monté les pots ? Ou bien, Comme me le suggère Georges après-coup, nos buveurs impolis ont-ils embarqué la peinture pour parfaire leurs méfaits ? Je préfère imaginer qu’ils ont confondu cette peinture avec un whisky à la tourbe, vu sa couleur grise ? Pour ce nouveau forfait, je les gratifie d’une nouvelle injure, celle-ci inconnue d’Haddock, et je pense de tout le monde : Apédeutes ! (Je suis à peu près sûr que vous ne la connaissez pas, on ne la rencontre qu’une seule fois dans toute la littérature… et moi-même je ne la connaissais pas avant une lecture de rencontre ces derniers jours, qui m’a imposé une petite recherche internet. Je vous laisse faire pareil.) Apédeutes ! Le whisky, même à la tourbe, n’est jamais gris ! Avec ce qui est disponible, Odile réussit à peindre la porte en entier, faces extérieure et intérieure. En revanche, il n’y aura qu’une petite bande peinte en haut du volet, il faudra revenir. Il est temps de faire la pause casse-croûte, sans alcool (Sardanapales ! Anacoluthes! Assoiffeurs !) Nos « emprunteurs » n’ont pas jugé bon d’embarquer les planches, nous pouvons donc nous improviser une table, et nous partageons nos victuailles : un ban pour le jambonneau, et pour la terrine de lièvre. Philippe Jasseaume ajoute à notre menu un petit reportage photo, comme d’habitude. Ensuite un peu de rangement : nous évacuons les vieilles planches, posées à l’arrière de la cabane, pour alimenter un futur barbecue ou feu de camp. Les planches-tables sont mises dehors sur le côté droit quand on regarde la porte d’entrée. Il est temps de redescendre, en jetant un dernier regard au paysage (toujours aussi beau, il est increvable celui-là), et au sommier métallique rouillé toujours posté en sentinelle à une dizaine de mètres. Est-ce qu’il faudrait le redescendre ? En l’absence de directive, et parce que nous ne sommes pas increvables, nous, nous décidons de le laisser à son poste, vu qu’il n’émet aucune protestation. Nous repartons, avec les faîtières, le rouleau d’imperméabilisant, l’échelle etc. Vers 14h nous sommes de retour à Saurat.
Pierre Chourreu