LES PLAQUES COCHÈRE
L’histoire des plaques
Les plaques de cochers sont créées en 1835 et installées jusqu'à la Première Guerre mondiale. Suivant une loi du XIXe siècle, en France, ces plaques devaient être installées aux carrefours et en hauteur afin que les cochers puissent se diriger. Il s’agissait de perfectionner le système de communication par la mise en place d’une signalétique directionnelle. Jusqu’en 1845, les plaques en fonte peinte, les plaques en bois peints, les poteaux en pierre avec lettres gravées ou peintes, les enduits de mortier avec lettres peintes, les plaques en tôle avec lettres peintes, étaient les principaux matériaux utilisés.
À partir de 1845, les plaques en fonte avec lettres en relief font leur apparition puis en 1866 les plaques en zinc laminé. Sans oublier les plaques en lave émaillée. Les implantations selon les matériaux ne suivent aucune règle chronologique, on trouve l’implantation de plaques en fonte précédant des plaques de bois peints, de même, on peut implanter des plaques en tôle émaillée avant les plaques en fonte : les critères de choix étant avant tout économiques et répondaient à un objectif commun. À l’origine, ces plaques étaient désignées sous les termes de poteaux indicateurs jusqu’en 1833, puis de tableaux indicateurs à partir de 1835. Dans les archives départementales et les Annales des Ponts et Chaussée, c’est le terme de plaques indicatrices qui est employé. Il est communément admis que les tableaux indicateurs étaient situés à une hauteur comprise entre 2,50 m et 3 mètres de façon à être vus par les cochers. À la vérité, il n’y a jamais eu de hauteur spécifiée pour leur mise en place. Cette hauteur dépendait de la façade du bâtiment. Par contre, les Ponts et Chaussée, dès 1835, proposaient la construction de poteaux indicateurs dont la hauteur hors sol était effectivement de 2,50 mètres.